Yom Kippour, bouc émissaire

Une représentation allégorique de Yom Kippour. Décrit la silhouette d'une chèvre qui saute, le bouc émissaire, coloré d'un dégradé rouge-blanc superposé sur une image arrière - plan fractale noire, rouge et orange. Le texte hébreu "Slichah" (pardon) apparaît également en lettres brillantes, ou enflammées. Yom Kippour (Le Jour de l'Expiation) est le jour le plus solennel du calendrier juif ; il se passe quelque temps pendant les dernières deux semaines de septembre et les deux premières semaines d'octobre. Dans la Torah (Lévitique 16), nous lisons que le rituel pour Yom Kippour incluait le sacrifice d'un bouc et un autre a été choisi comme bouc émissaire. Le souverain sacrificateur posa ses mains sur la tête et confessa les péchés d'Israël, après quoi il fut emmené symboliquement porter les péchés à "Azazel" dans le désert. Dans le Leviticus 16, le mot hébreu "la-aza'zeyl" peut être lu comme "pour l'enlèvement absolu" ou "pour Azazel. Après avoir été pardonnés, les péchés du peuple ne sont plus comptabilisés comme rien, aussi irréel que le démon de chèvre Azazel, adoré par certains païens. Le dégradé rouge-blanc du bouc émissaire symbolise la disparition des péchés dans le néant, car il les transporte dans le désert. "Azazel" a été interprété comme une combinaison des mots hébreux "azaz" (rude), et "el" (fort), faisant référence à la montagne rude et rugueuse à laquelle le bouc émissaire a été conduit, et dont il a peut-être été jeté à sa mort.