T-SHIRT FRONT POPULAIRE

Le Front Populaire (Espagnol : Frente Popular) dans la deuxième République d'Espagne était une coalition électorale et un pacte signé en janvier 1936 par diverses organisations politiques de gauche, sous l'impulsion de Manuel Azaña dans le but de participer aux élections de cette année. Le Front populaire comprenait le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), le Parti communiste d'Espagne (PCE), le Parti ouvrier d'unification marxiste (POUM, communiste indépendant) et les républicains : La gauche républicaine (RI), (menée par Azaña) et le Parti de l'Union républicaine (UR), dirigé par Diego Martínez Barrio. Ce pacte a été soutenu par les nationalistes galiciens (PG) et catalans (tels que le parti Esquerra), l'Union générale des travailleurs (UGT) du syndicat socialiste, et le syndicat anarchiste Confederación Nacional del Trabajo (CNT). Beaucoup d'anarchistes qui allaient plus tard se battre aux côtés des forces du Front Populaire pendant la guerre civile espagnole ne les ont pas soutenus lors de l'élection, en appelant à l'abstention à la place. Le Comintern contrôlé par Joseph Staline avait décidé en 1935 qu'en réponse à la croissance du fascisme, il était souhaitable de mettre en place des fronts populaires alliant les partis communistes à d'autres partis anti-fascistes, dont les partis socialiste et même bourgeois. En Espagne, il s'agissait d'une coalition entre les républicains de gauche et les organisations ouvrières pour défendre les réformes sociales du premier gouvernement (1931-1933) de la deuxième République espagnole, et libérer les prisonniers, prisonniers politiques selon la propagande frontale, qui s'est tenue depuis la Révolution d'octobre des Asturies (1934). Le Front populaire a battu le Front national (un ensemble de partis de droite) et a remporté l'élection de 1936, formant le nouveau gouvernement espagnol. Manuel Azaña a été élu président de la République en mai 1936, mais le PSOE n'a pas rejoint le gouvernement à cause de l'opposition de Francisco Largo Caballero. En juillet 1936, Francisco Franco et d'autres généraux conservateurs et monarchistes ont déclenché un coup d'État qui a déclenché la guerre civile espagnole (1936-1939). Le Gouvernement a dissous l'armée sur le territoire loyal et a apporté des armes à des groupes armés organisés par les syndicats (UGT et CNT) et les partis ouvriers (PSOE, PCE, POUM) qui ont eu un succès initial dans la défaite des forces franquistes à Madrid, Barcelone, Bilbao et Valence.